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La mairie de Paris appelle à réguler l'activité des VTC dans la capitale

31/01/2020

Deux adjoints à la mairie de Paris appellent à "encadrer très fortement" l'activité des VTC et des plateformes comme Uber, en suivant l'exemple de Londres et New York.

Dans une tribune publiée dans Libération, Jean-Louis Missika, maire-adjoint à Paris en charge de l'urbanisme et Christophe Najdovski, maire-adjoint en charge des transports appellent à "encadrer très fortement" l'activité des VTC dans la capitale. Les deux élus soulignent notamment l'impact environnemental des plateformes de véhicules avec chauffeur comme Uber.

A Paris, les 20.000 véhicules Uber en circulation seraient à l'origine d'une congestion estimée à environ 10% du trafic dans le centre de Paris et d'une hausse des émissions de CO2.

A ces nuisances s'ajoute l'impact social, soulignent les adjoints d'Anne Hidalgo, qui dénoncent l'absence de salaire minimum et le tarif des courses "indignes".

Une régulation réelle permettrait aussi de garantir des revenus décents aux chauffeurs, tout autant qu’elle réduirait la congestion et la pollution de nos villes.

Ils sont décidés à  faire changer la loi afin de permettre à Paris, Lyon et Marseille d’octroyer des licences et de fixer le nombre de VTC autorisés, et se disent prêts à saisir les tribunaux.

En parallèle, Jean-Louis Missika et Christophe Najdovski proposent de mettre en place un service de Transport à la Demande pour répondre aux besoins de mobilité qui ne trouvent pas aujourd’hui de réponse satisfaisante : dessertes de quartiers excentrés aux heures creuses de jour, desserte de nuit sur toute la métropole, sur le dernier kilomètre en rabattement vers les gares.

 « Il est grand temps que l’Etat prenne conscience que la prolifération incontrôlée des VTC dans les villes représente une atteinte gravissime à la santé et la sécurité des habitants. Seule une régulation à l’échelle territoriale est efficace et permettra de répondre finement aux besoins de mobilité dans les différents territoires ».

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